Victimes de violence et de traumatisme cérébral

Comprendre l'intersection de la violence entre partenaires intimes et du traumatisme craniocérébral

présenté par

La boîte à outils a été mise à jour! Découvrez ce qu'il y a de nouv...

Expériences de survivantes

Chaque année au Canada, des milliers de femmes sont victimes de violence entre partenaires intimes (VPI) pouvant causer des traumatismes craniocérébraux (TCC) permanents invalidants. Ce lien, et ses conséquences, demeurent toujours inexplorés.

Victimes de violence et de traumatisme cérébral : une boîte à outils

  • Violence entre partenaires intimes (VPI)


  • Traumatisme craniocérébral

    (TCC)

Victimes de violence et de traumatisme cérébral a été créé pour attirer l’attention sur le lien très méconnu entre la violence entre partenaires intimes et le traumatisme craniocérébral. Afin d’améliorer la vie des survivantes ainsi que le milieu de travail des intervenants et intervenantes de première ligne, cette boîte à outils fournit de l'information, des ressources, des études et des recommandations de pratique pour ainsi offrir des services appropriés. Cette boîte à outils est une ressource évolutive qui est mise à jour continuellement.

Nous reconnaissons que cette boîte à outils, dans sa forme actuelle, ne comprend pas toutes les situations. Bien que nous nous efforcions de présenter les ressources de manière aussi universelle que possible, nous reconnaissons que cette boîte à outils ne s’applique pas au contexte de tous les groupes.

Quoi de neuf?

Depuis son lancement en 2019, cette boîte à outils a reçu des commentaires des plus positifs. Nous avons observé la mise en œuvre de cette ressource inestimable et constaté qu'elle peut continuer de se développer et d'évoluer. Nous ajoutons donc régulièrement de nouvelles informations et fonctionnalités pour soutenir les prestataires de services et les survivantes. Voici quelques-uns des ajouts récents :

Emploi

L’emploi est un aspect crucial de la santé et du bien-être des personnes survivantes, et a un impact significatif sur leur qualité de vie1. Un emploi stable signifie l’accès aux besoins de base, comme un logement sécuritaire, une sécurité alimentaire et des services de soutien aux personnes avec déficiences. L’emploi favorise également leur sécurité physique, améliore leur estime de soi et leurs liens sociaux, leur procure un répit mental puis leur donne un but dans la vie2. Dans ce module, vous trouverez de l’information sur la recherche d’emploi, le maintien de l’emploi et la législation en vigueur dans votre province. Il y a également une section qui propose des suggestions sur ce que les employeurs et employeuses peuvent faire pour soutenir les survivantes.

Consulter le module Emploi >>

Santé mentale

La relation entre le traumatisme craniocérébral et la santé mentale est complexe. Bien que nous sachions que les personnes ayant subi une blessure au cerveau sont plus à risque de souffrir de troubles de santé mentale, il peut être difficile de déterminer si les symptômes ressentis sont la conséquence d’une maladie mentale préexistante éventuellement aggravée par le traumatisme craniocérébral ou la conséquence de celui-ci1-7. Dans cette section, vous trouverez de l'information plus détaillée sur les problèmes de santé mentale courants auxquels font face les survivantes et des ressources pour les soutenir.

Consulter le module Santé mentale...

Violence entre partenaires intimes

Comme cette ressource a pour but de sensibiliser les prestataires de services de soutien aux victimes de VPI et les survivantes au traumatisme craniocérébral, nous n’y avons pas inclus d’information propre à la VPI. Nous avons constaté depuis le lancement que d’autres personnes utilisent aussi le site et qu’elles ne sont souvent pas bien informées au sujet de la VPI (et aimeraient l’être). Il est essentiel pour nous que ce site soit utile et qu’il fournisse aux prestataires de services de soutien de l’information importante. Nous avons donc ajouté de l’information générale sur la violence entre partenaires intimes et des liens vers d’autres sources d’information qui nous semblaient pertinentes. Nous croyons maintenant que pour offrir les meilleurs soins possibles aux survivantes de traumatisme craniocérébral en lien avec la VPI, nous devons partager l’information et l’expertise, bâtir des ponts entre les silos traditionnels et adopter une approche de soins multidisciplinaire.

Consulter le module VPI >>

Bibliothèque de ressources

Plusieurs parties prenantes ont été consultées lors de l’élaboration de cette boîte à outils et celles-ci exigent souvent des ressources concrètes. C'est pourquoi nous avons ajouté une nouvelle section « Bibliothèque de ressources » où vous pouvez trouver une variété de ressources informatives et pratiques. Nous avons ajouté une vidéothèque où vous pouvez visionner des courts métrages sur l’intersection de la VPI et du TCC (et comment la reconnaitre) ainsi que les types de défis auxquels font face les survivantes. Nous avons également ajouté des résumés infographiques à télécharger et à partager dans vos organismes, à votre clientèle, votre entourage ainsi que votre famille afin de les sensibiliser à ce problème de santé important.

Consulter la Bibliothèque de ressources ...

Expériences de survivantes

Nous avons toujours inclus la voix des survivantes qui ont partagé leur expérience afin que d’autres puissent apprendre, mais nous avons récemment remodelé cette section et ajouté de nouvelles informations. Consultez notre section « Effet boule de neige » pour voir comment les survivantes font l’expérience de divers systèmes de soins et ce que nous pouvons faire pour les aider à naviguer à travers ceux-ci.

Consulter les Expériences de survivantes ...

Professionnels et professionnelles de la santé

L’une des questions que nous entendons souvent de la part du personnel de soutien est : « Où puis-je orienter ma clientèle pour qu’elle obtienne de l’aide? ». Nous avons pensé qu’il était temps d’ajouter une section pour présenter les professionnels et professionnelles de la santé pouvant offrir un soutien aux personnes vivant avec un traumatisme craniocérébral. Cette liste présente donc les cinq spécialistes les plus en mesure d’aider ces personnes ainsi qu'un aperçu de leur travail.


Pour savoir où orienter les survivantes ...

L’intersection de la violence entre partenaires intimes et du traumatisme craniocérébral

La violence entre partenaires intimes est un problème social important. Il s’agit d'une cause principale de blessure non mortelle dont subissent les femmes à l’échelle mondiale, et celles-ci sont plus à risque que quiconque1. L'impact de la violence entre partenaires intimes est encore plus important lorsqu’il est combiné à un autre gros problème de santé publique : le traumatisme craniocérébral. La fréquence de blessures au cerveau possibles chez les survivantes de violence entre partenaires intimes varie de 19 à 100 %, selon les caractéristiques de l’échantillon2.

C’est ce que l’on appelle l’intersection du traumatisme craniocérébral et de la violence entre partenaires intimes.

Les blessures les plus fréquentes sont au niveau de la tête, du cou et du visage3-5. Jusqu’à 92 % des incidents de violence entre partenaires intimes impliquent des coups à la tête et au visage, et un étranglement3. De telles agressions peuvent entrainer un traumatisme craniocérébral, et c'est souvent le cas6.


Au Canada, la violence entre partenaires intimes représente plus d’un quart des crimes violents signalés à la police. 77 % de ces incidents impliquent une agression physique (se faire pousser, frapper ou étrangler), et la majorité concerne les femmes (76 %)7. Ces chiffres sont probablement en deçà de la réalité, compte tenu de la nature sensible du signalement de violence de la part d’un ou d’une partenaire intime. En fait, il semble que moins d’un tiers des femmes dénoncent un incident de violence entre partenaires intimes8.

La violence entre partenaires intimes se caractérise par un cycle de violence qui se répète au fil du temps. Il s’agit rarement d’un événement isolé. Par conséquent, les femmes qui se font frapper ou étrangler de façon régulière sont exposées à un grave risque d’invalidité permanente causée par des blessures répétées au cerveau9. Puisqu’elles ignorent souvent qu’elles ont subi un traumatisme craniocérébral, il est peu probable qu’elles consultent. Il semble que jusqu’à 75 % des femmes chez qui l’on soupçonne un traumatisme craniocérébral ne consultent pas6. Les survivantes et les prestataires de soins peuvent également confondre les symptômes de traumatisme craniocérébral avec ceux de la détresse émotionnelle provoquée par la violence elle-même10.


Les traumatismes craniocérébraux sont considérés comme étant une épidémie silencieuse, et c’est particulièrement vrai pour les survivantes de violence entre partenaires intimes. Il est difficile et parfois impossible de percevoir la blessure. Il est essentiel de comprendre le lien entre la violence entre partenaires intimes et le traumatisme craniocérébral afin d’aider les intervenants et intervenantes de première ligne à répondre aux besoins particuliers des victimes et de faire en sorte qu’elles reçoivent les soins appropriés.

À qui s'adresse cette boîte à outils?

Aux survivantes et à leur entourage

Si vous êtes une survivante (ou faites partie de son entourage), apprenez-en davantage sur :

  • le traumatisme craniocérébral
  • les histoires d'autres survivantes
  • les fournisseurs de services régionaux
  • la santé mentale et le traumatisme craniocérébral
  • la communication et le traumatisme craniocérébral
  • les stratégies pour faire face à un traumatisme craniocérébral

Aux intervenants et intervenantes de première ligne

Nous voulons faciliter votre travail. Si vous êtes prestataire de services, apprenez-en davantage sur :

  • les défis de communication et les façons de s’adapter
  • les stratégies pour travailler auprès de clientes ayant subi de la violence entre partenaires intimes/un traumatisme craniocérébral
  • les obstacles et les facteurs favorables
  • la question du dépistage
  • les lignes directrices relatives aux soins
  • les ressources de référence

Le but de cette boîte à outils

Cette boîte à outils est une source d’information et non de formation.

  • Sensibiliser les intervenants et intervenantes de première ligne et les femmes victimes de violence entre partenaires intimes à l’impact d’un traumatisme craniocérébral.

  • Aider à identifier les survivantes qui pourraient avoir subi un traumatisme craniocérébral.

  • Conseiller les prestataires de soins dans leur soutien aux survivantes ayant subi un traumatisme craniocérébral.

  • Fournir des ressources de référence.

NOTE : Cette boîte à outils a été conçue à des fins éducatives seulement. L’information qu’elle contient ne devrait pas être utilisée pour le diagnostic ou le traitement de traumatisme craniocérébral chez vos clientes.

Foire aux questions

  • Où puis-je aller pour obtenir un traitement pour mon traumatisme craniocérébral?

    Si vous avez récemment subi une blessure à la tête, au cou, au visage ou au corps, ou que vous vous êtes fait secouer violemment ou étrangler, et que vous présentez des symptômes parmi les suivants : douleur au cou, perte de conscience, confusion, irritabilité, mal de tête qui s’aggrave, vomissements, changements de comportement, crise d’épilepsie, convulsions, vision double, faiblesse ou picotement ou brûlure dans les membres, une aide médicale est immédiatement requise. Contactez le 911 ou rendez-vous à l’urgence.

    Si vous croyez avoir subi un traumatisme craniocérébral dans le passé et que vous ne présentez pas de signes et de symptômes alarmants, mais que votre santé vous inquiète, prenez rendez-vous avec votre médecin de famille (ou autre professionnel ou professionnelle de la santé) afin d’obtenir une évaluation et une consultation avec un ou une spécialiste.

  • J'ai subi un traumatisme craniocérébral il y a plusieurs années. Est-il trop tard pour obtenir un traitement ou du soutien?

    Il n’est jamais trop tard pour obtenir un traitement si vous pensez avoir subi un traumatisme craniocérébral et que vous éprouvez des symptômes qui nuisent à votre qualité de vie. Il peut être difficile après plusieurs années d’établir un lien entre ces symptômes et un traumatisme craniocérébral. Une évaluation médicale peut donner réponse à d’importantes questions et vous apporter l’aide dont vous avez besoin.

    Des programmes de soutien, tels que des programmes de mentorat par les pairs, sont offerts par les agences et les groupes de défense.

  • Puis-je soumettre une demande de financement pour payer les frais de traitement?

    Les programmes communautaires comme les groupes de soutien et les clubs d’activités offerts par les associations peuvent être gratuits. Les traitements médicaux offerts par les centres de réadaptation en milieu hospitalier subventionnés par les fonds publics sont gratuits pour les citoyens canadiens et citoyennes canadiennes et résidents permanents et résidentes permanentes. Ceux-ci sont couverts par le régime public d’assurance maladie, qui peut aussi couvrir les frais de traitement en clinique de consultation externe, à la maison ou en milieu communautaire. Une couverture additionnelle pour des services non couverts par le régime public d’assurance maladie est offerte à certains groupes, comme les personnes âgées, les enfants et les gens à faible revenu.

  • Est-il fréquent chez les femmes ayant subi de la violence d’avoir un traumatisme craniocérébral?

    Il n’existe actuellement aucune statistique fiable quant à l’incidence de traumatisme craniocérébral chez les survivantes de violence entre partenaires intimes. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette réalité, notamment la nature sensible du signalement de violence de la part d’un ou d'une partenaire intime ainsi que le manque de sensibilisation quant au risque de subir un traumatisme craniocérébral dans une relation de violence. Jusqu’à 92 % des incidents de violence entre partenaires intimes impliquent des coups à la tête, au cou, au visage ou un étranglement, qui, tous, peuvent entrainer un traumatisme craniocérébral.

  • Combien de temps dure un traumatisme craniocérébral?

    L’impact d’un traumatisme craniocérébral varie d’une personne à l’autre et dépend d’un nombre de facteurs personnels (vulnérabilités génétiques, blessure au cerveau antécédente, etc.), de leur situation (conditions de vie, statut économique, etc.) et des caractéristiques de leur blessure (gravité, mécanisme, etc.). Lorsqu’une personne subit une première commotion (traumatisme craniocérébral léger), la période de rétablissement peut être relativement courte, soit de quelques jours à quelques semaines avant que la personne revienne à son état d’avant la blessure. Toutefois, dans certains cas, les symptômes peuvent persister. La persistance des symptômes dépend des facteurs susmentionnés. Une personne ayant déjà subi une blessure au cerveau ou ayant des antécédents de troubles psychiatriques ou neurologiques, de contraintes physiques, étant plus âgée, ou qui vivait beaucoup de stress au moment de la blessure peut prendre plus de temps à se rétablir d’une commotion. Dans le cas d’un traumatisme craniocérébral plus sévère, la période de rétablissement peut être encore plus longue, et se reflète considérablement sur la santé et le bien-être de la personne, laquelle pourrait ne pas retrouver le même niveau de fonctionnement qu’avant. Le traumatisme craniocérébral était auparavant considéré comme une manifestation, alors qu’il s’agit plutôt d’un processus pathologique, dont la progression et le rétablissement se définissent par des facteurs uniques à chaque individu. Pour plus d’information, consultez la page Séquelles à long terme.

  • Comment puis-je obtenir un diagnostic médical de traumatisme craniocérébral?

    Il peut s’avérer difficile de diagnostiquer un traumatisme craniocérébral, surtout chez les survivantes de violence entre partenaires intimes, puisque la personne peut ignorer qu’elle a subi un traumatisme craniocérébral ou que les symptômes qu’elle éprouve sont ceux d’un traumatisme craniocérébral. Elle pourrait de même choisir de ne pas consulter un médecin pour ses blessures malgré les symptômes débilitants, et ce, pour toutes sortes de raisons. La seule façon d’obtenir un diagnostic est de se faire évaluer par un médecin. Il est toujours possible d’établir un diagnostic même si la personne a mis du temps avant de consulter. Dans le cas d’une commotion (le type de traumatisme craniocérébral le plus fréquent chez les survivantes de violence entre partenaires intimes), l’évaluation et le diagnostic dépendent du récit de l’événement et des symptômes. Si vous pensez avoir subi un traumatisme craniocérébral récemment ou dans le passé, il est très important de consulter un médecin afin d’être évaluée et de recevoir un traitement au besoin.

  • Où puis-je trouver les ressources appropriées?

    Consultez la page Ressources communautaires et Bibliothèque de ressources pour obtenir des ressources éducatives ainsi que de l’information sur les programmes et services.

  • Y a-t-il d’autres femmes qui ont vécu une expérience semblable?

    Vous n’êtes pas seule. Consultez la page Expériences de survivantes pour connaître les histoires d’autres femmes survivantes de violence entre partenaires intimes.

  • Qu'est-ce qu'un traumatisme craniocérébral?

    Un traumatisme craniocérébral est une blessure au cerveau qui survient lorsqu’une force importante exercée à la tête, au cou ou au visage perturbe les fonctions cérébrales.

  • Comment savoir si j’ai subi un traumatisme craniocérébral?

    Si vous avez reçu un coup à la tête, au cou ou au visage, avez été violemment secouée ou étranglée, et que vous présentez quelconque signe ou symptôme de cette liste, vous pourriez avoir subi un traumatisme craniocérébral. Si cette blessure est récente et que vous présentez des signes et symptômes alarmants, une aide médicale immédiate s’impose. Si votre blessure est survenue il y a un certain temps et que vous ne présentez pas de signes ni de symptômes alarmants, vous devriez tout de même consulter un médecin pour une évaluation afin de déterminer si vous avez subi un traumatisme craniocérébral et avez besoin d’un traitement.

  • Que se passe-t-il après avoir subi un traumatisme craniocérébral et quelles en sont les conséquences sur ma vie?

    Les séquelles d’un traumatisme craniocérébral varient d’une personne à l’autre, et dépendent d’un nombre de facteurs uniques à chaque individu. Ceux-ci comprennent les facteurs personnels (vulnérabilités génétiques, blessure au cerveau antécédente, etc.), sa situation (conditions de vie, statut économique, etc.) et les caractéristiques de sa blessure (gravité, mécanisme, etc.). Le traumatisme craniocérébral peut affecter plusieurs aspects de la vie d’une personne, y compris, mais ne se limitant pas à, la mémoire et autres aptitudes de réflexion, le fonctionnement physique, la capacité de communiquer et de contrôler ses émotions ainsi que l’estime de soi.

Merci à nos partenaires, donateurs et contributeurs

  • Department of Justice Canada
  • Canadian Institutes of Health Research
  • Women at the Centre
  • Women's Habitat
  • The Cridge Centre for the Family
  • DAWN-RAFH
  • Laurier
  • Rehabilitation Sciences Institute
  • University of Toronto

Remerciements

Membres de l’équipe de recherche :

Halina (Lin) Haag, Wilfrid Laurier University & University of Toronto, ABI Research Lab

Nneka MacGregor, WomenatthecentrE

Silvia Samsa, Women’s Habitat

Geoff Sing, The Cridge Centre for the Family

Dr. Nora Cullen, West Park Healthcare Centre

Danielle Toccalino, University of Toronto, ABI Research Lab

Noel Natalia Smith, University of Toronto, ABI Research Lab

Shirin Mollayeva, University of Toronto, ABI Research Lab

Dr. Angela Colantonio, Principal Investigator, University of Toronto, ABI Research Lab

Nous aimerions remercier les personnes suivantes pour leurs contributions matérielles :

Candace Stretch, The Cridge Supportive Housing & Family Services

Janelle Breese Biagioni, The Cridge Centre for the Family Brain Injury Services

Reema Shafi, Krembil Research Institute

Jennifer Estrella, ABI Research Lab

Références bibliographiques

1C. Garcia-Moreno, H. A. Jansen, M. Ellsberg, L. Heise, and C. H. Watts, “Prevalence of intimate partner violence: findings from the WHO multi-country study on women’s health and domestic violence,” Lancet, vol. 368, no. 9543, pp. 1260–1269, 2006.

2H.L. Haag, D. Jones, T. Joseph, and A. Colantonio, “Battered and Brain Injured: Traumatic Brain Injury Among Women Survivors of Intimate Partner Violence—A Scoping Review,” Trauma, Violence, Abus., Jun. 2019.

3A. St. Ivany and D. Schminkey, “Intimate partner violence and traumatic brain injury: State of the science and next steps,” Fam. Community Heal., vol. 39, no. 2, pp. 129–137, 2016.

4V. Wu, H. Huff, and M. Bhandari, “Pattern of physical injury associated with intimate partner violence in women presenting to the emergency department: A systematic review and meta-analysis,” Trauma, Violence, and Abuse, vol. 11, no. 2. pp. 71–82, 2010.

5O. A. Arosarena, T. A. Fritsch, Y. Hsueh, B. Aynehchi, and R. Haug, “Maxillofacial injuries and violence against women,” Archives of Facial Plastic Surgery, vol. 11, no. 1. pp. 48–52, 2009.

6E. Valera and H. Berenbaum, "Brain injury in battered women," J. Consult. Clin. Psychol., vol. 71, no. 4, pp. 797-804, 2003.

7M. Burczycka, “Section 3: Police-reported intimate partner violence,” 2015; Available from: https://www150.statcan.gc.ca/n...

8Ontario Ministry of Children Community and Social Services, “Statistics: Domestic Violence,” 2015. [Online]. Available: http://www.women.gov.on.ca/owd/english/ending-violence/domestic_violence.shtml.

9J. Brown, “Traumatic Brain Injury (TBI) and Domestic Violence: a Beginner’s Guide for Professionals,” J. Forensic Sci. Crim. Investig., vol. 8, no. 2, 2018.

10K. M. Iverson, C. Dardis, and T. K. Pogoda. “Traumatic brain injury and PTSD symptoms as a consequence of intimate partner violence,” Compr. Psychiatry, vol. 74. pp. 80-87, 2009.